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Le Burnout Parental, un simple effet de mode ?

Lorsque je vais sensibiliser sur le sujet du burnout parental, tout le monde est déjà persuadé qu’il existe, les professionnels qui travaillent avec des familles comme les parents eux-mêmes. Ils savent...

 

Alors pourquoi cette rumeur est-elle encore si difficile à briser ?




Peut-être parce-que les recherches sur le sujet sont très récentes…

Les psychologues-chercheuses belges qui l’ont mis en évidence, Isabelle Roskam et Moïra Mikolacjak ont publié leurs études en 2019.

D’ailleurs, lorsqu’elles ont commencé à en parler, beaucoup ont douté de l’existence de ce trouble lié au stress. Pourtant, lorsqu’on analyse le cortisol (l’Hormone liée au Stress) dans les cheveux de parents diagnostiqués en Burnout Parental, on tombe sur des taux très supérieurs à ceux des parents qui vont bien.

Pourquoi analyser le cortisol dans les cheveux ? Pour rechercher la preuve d’un stress qui dure dans le temps (de la même manière que la police scientifique peut déterminer si quelqu’un se drogue depuis longtemps).

OUI le burnout parental existe.

OUI il ressemble au burnout professionnel mais il se manifeste UNIQUEMENT dans la sphère parentale.

Et en dehors des enfants, la parent va plutôt bien…ce qui peut être choquant pour l’entourage ou les professionnels non formés. C’est d’ailleurs une grande source de culpabilité pour le parent qui en a conscience…et cela retarde souvent sa motivation à demander de l’aide.

 

Peut-être parce-qu’il est encore tabou de souffrir d’être parent…


Être parent est encore associé à du positif...comme si l’ambivalence n’existait pas dans l’amour, comme si tout ce qu’on vivait de difficile devait être mis aux oubliettes face à la beauté d’un bébé qui fait ses premiers pas, d’un enfant qui rit aux éclats, d’un ado qui devient plus autonome…

Comme si l’anxiété qui démarre parfois dès le désir de grossesse s’en allait tranquillement : rechercher un mode de garde, se séparer de son enfant, s’inquiéter pour l’école, les amis, la réussite, les bouleversements de l’adolescence, l’entrée dans la vie adulte, le marché du travail…et ça, c’est seulement quand tout va bien.

Certains rencontrent en plus un problème pendant la grossesse ou à l’accouchement, certains enfants développent un ou plusieurs troubles, le couple parfois se brise…autant d’événements qui vont venir peser du mauvais côté de la balance.

 

Peut-être parce-que le sujet est devenu un business…

On lit énormément de choses sur le Burnout Parental : les magazines orientés parentalité ou s’adressant aux femmes (c’est bête hein, le burnout concerne aussi les hommes qui s’occupent de leur enfant…mais ça doit être moins vendeur dans un magazine de voitures), les réseaux sociaux qui disent tout et son contraire, les blogs ou sites internet…bref, le burnout parental, c’est peut-être aussi une mode…d’en parler ! Parce-que ça fait vendre !

Comme toutes les souffrances, et probablement encore plus en 2024, il attire de nombreux « professionnels » qui veulent absolument aider. Certains seront compétents, d’autres beaucoup moins.



Et certains veulent surtout gagner quelques billets sur le dos des parents. On m’a dit que certains « pros » faisaient même passer le test et facturaient une ou plusieurs heures pour en faire un retour…

Le seul test officiel aujourd’hui est celui qui a été créé par les 2 chercheuses belges. Il est anonyme et gratuit. Son résultat est immédiat. Et tout le monde peut y accéder sur ce lien :

 

Alors si vous avez un doute, faites le test et demandez de l’aide auprès d’un professionnel formé au burnout parental.

 

Quelques conseils : trouvez quelqu’un en qui vous avez confiance, qui a un diplôme reconnu, qui prendra le temps de vous écouter, et qui vous aidera à trouver une stratégie unique, pensée POUR vous et AVEC vous. Le Burnout Parental se soigne !

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